La CCN des ACI n’a pas prévu de dispositions particulières en matière de préavis en cas de démission et renvoie à la loi.
En raison du silence de la loi à ce sujet, le SyNESI a saisi la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI) de la branche des ACI en date du 18 mars 2019 afin d’éclaircir l’Article 2.2 de la Section 3 du Titre VI de la CCN des ACI.
La position de la CPPNI est la suivante : en matière de démission, il est d’usage qu’en l’absence d’un meilleur accord entre les parties, un préavis d’un mois soit appliqué pour les employés et les techniciens et un préavis de trois mois pour les cadres.
Sources :
La Cour de cassation a déjà eu l’occasion de préciser qu’en cas de licenciement, le salaire de référence à retenir est celui que le salarié aurait perçu s’il n’avait pas été en chômage partiel.
À notre sens, cette jurisprudence doit également s’appliquer dans le cadre de la rupture conventionnelle. En effet, conformément à l’article L. 1237-13 du Code du travail, l’indemnité de rupture conventionnelle est au moins égale à l’indemnité légale de licenciement prévue à l’article L. 1234-9 du Code du travail. Cela implique donc que la jurisprudence interprétative de l’article L. 1234-9 s’applique également.
Nous vous conseillons donc de reconstituer le salaire tel qu’il aurait été perçu par le(la) salarié(e) s’il(elle) n’avait pas été en activité partielle afin de calculer son indemnité de licenciement ou de rupture conventionnelle.
Sources :
Si l’absence prolongée du salarié ou ses absences répétées désorganisent la structure, il sera possible d’envisager le licenciement. Plusieurs conditions cumulatives doivent alors être respectées :
Le salarié doit avoir conclu un contrat à durée indéterminée ;
L’origine de la maladie ne doit pas être professionnelle ;
L’absence doit perturber le bon fonctionnement de la structure ;
Le remplacement définitif du salarié absent doit être nécessaire.
Si l’une de ces conditions n’est pas remplie, le licenciement est reconnu sans cause réelle et sérieuse et l’employeur s’expose à être condamner à verser des dommages et intérêts au salarié.
Attention : ces critères sont en pratique très difficiles à démontrer.
Sources :
Le licenciement pour inaptitude n’est possible que si le médecin du travail a prononcé l’inaptitude du salarié. Schématiquement, la procédure est la suivante :
Sources :
Quelle que soit l’origine de l’inaptitude (professionnelle ou non), le montant de l’indemnité de licenciement est doublé.
Pour mémoire, l’indemnité de licenciement s’élève à 1/4 de mois par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans d’ancienneté et 1/3 de mois par année d’ancienneté au-delà.
Sources :
Cela va dépendre de l’origine de l’arrêt de travail :
Sources :
Syndicat National des Employeurs Spécifiques d’Insertion, son rôle principal est de négocier avec les organisations syndicales représentatives de la convention collective nationale spécifique aux Ateliers et Chantiers d’Insertion.